Suite à nos différentes lectures et à la consultation de différents acteurs dans la recherche et la valorisation, nous avons abouti aux recommandations suivantes pour développer des actions de valorisation efficaces :
- Communiquer efficacement : bien cibler les conférences, colloques et congrès. En faire une vraie action de promotion avec une traçabilité (liste des contacts établis, relance des contacts, envoi de plaquette descriptives des principaux projets et résultats de l’établissement de recherche, etc.).
- Choisir un axe prioritaire et ne pas se disperser : l’établissement de recherche doit avoir un axe de recherche prioritaire et défini clairement. Favoriser les projets de recherche soumis en groupe que les actions solitaires. Nous avons remarqué que les projets de recherche soumis individuellement sans une équipe en support avec partage des tâches aboutissent souvent à un refus de la part des financeurs.
- Gérer les projets de recherche de manière rigoureuse (suivi, évaluation, délais, retombés économiques et sociales, etc.).
- Définir clairement et de manière mesurable les objectifs et les attentes des actions de valorisation entamées.
- Former et motiver les enseignants-chercheurs à la protection, valorisation et au transfert de leurs travaux et résultats de recherche.
- Former les enseignants-chercheurs à la gestion des projets innovants.
- Encourager les stages de mobilité des enseignants-chercheurs en entreprises.
- Récompenser les enseignants-chercheurs qui contribuent à la valorisation et au transfert de leurs travaux et résultats de recherche : prime, % de la valeur des contrats signés avec des partenaires industriels, augmentation de salaire, etc.
- Affecter les projets de recherche (fondamentale ou appliquée) aux enseignants-chercheurs selon leur profil (recherche académique fondamentale, recherche appliquée, recherche fondamentale et appliquée, capacité à créer des liens de confiance avec des partenaires extérieurs, capacité à communiquer ses résultats, capacité à gérer une équipe, gestion du stress, motivation, priorités personnelles, etc.).
- Revoir l’évaluation des chercheurs et ne pas tenir compte juste des publications scientifiques en revues et conférences. Intégrer les brevets, le nombre de contrats apportés, les licences octroyées dans l’évaluation par exemple.
- Encourager les actions de networking, en faire une compétence supplémentaire développée par le personnel de recherche.
- Opter pour un management innovant et participatif où le chercheur se sent acteur et porteur de projet et pas juste un exécutant ou une machine à publications.
- Donner du sens…